Tour du Silence de la Rive-Sud de Montréal

En mars 2004, Léon Thériault reçoit un appel d’un ami de la région Ottawa qui le met en contexte sur les origines du Ride of Silence né en 2003 à Austin, Texas, ou un cycliste nommé Larry Schwartz est décédé après s’être fait frappé par un autobus scolaire. Son meilleur ami, Chris Pheelan, fondateur du Ride of Silence, sait que l’épouse de Larry est originaire du Canada, à Hull.

C’est donc de par cet appel que Léon accepte d’organiser un Ride of Silence au Québec. Il invite donc aussi un ami de Sherbrooke à en organiser un. Il demande à un autre ami de St-Bruno-de-Montarville, Luc Venne, membre de l’ex-club Les Coeurs Vaillants de se joindre à lui et aux Vélomanes de Ste-Julie dont Léon est l’un des fondateurs pour un parcours autour du Mont-Bruno. Les cyclistes se recueillent alors à 3 endroits où 4 cyclistes sont décédés.

Sur ces entre-faits, un cycliste survivant de la région de St-Hyacinthe qui avait entendu parler du Tour, veut y participer. Un appel au Journal de Montréal à ce propos, vaut un reportage en page centrale.

Il fallait voir la réaction des cyclistes, de constater l’escorte impeccable et efficace des policiers-motards et des auto-patrouilles qui ouvraient le chemin comme au Tour de France

Voulant sensibiliser encore plus de gens, le tour déménage dans la grande région de Longueuil où grâce à un coup de pouce M. Mario Beaudoin*, cycliste et directeur d’une Caisse Desjardins, on obtient une première commandite des Caisses Desjardins de la Rive-Sud. Une affiche et des feuillets sont imprimés pour diffusion chez les marchands de vélo.

André Bergeron, membre du club cycliste Les Cœurs Vaillants, assiste à la première conférence de presse organisée dans les bureaux régionaux des caisses populaires Desjardins. André propose alors à Léon de construire une page WEB. Le Tour du Silence de la Rive-Sud vient de naître dans le grand public

Léon décide alors qu’il faut sensibiliser encore plus de gens. Il propose donc à Louis Barbeau de la FQSC, de venir avec lui rencontrer les gens de la SAAQ à Québec. Mais pour faciliter une décision en notre faveur, il propose d’ajouter un message qu’il sait que la SAAQ aimera entendre, soit celui de rappeler aux cyclistes l’importance d’un comportement responsable sur les routes. Le Tour aura son premier président d’honneur à sa deuxième édition soit en 2005, M. Serge Landry, alors directeur général de quelques journaux de la Rive-Sud.

La FQSC obtiendra une commandite de la SAAQ, et avec l’exemple donné par celui du Mont-Bruno on convaincra région par région à embarquer dans le train de la solidarité.

En 2006, tous les clubs de la Rive-Sud sont invités à une première assemblée générale. Un nom, le Tour du Silence de la Rive-Sud de Montréal est mis de l’avant et un comité directeur est mis en place.